Témoignage de Léon Escomel

Léon Escomel est post-doctorant au Laboratoire de Chimie de Coordination (LCC) de Toulouse. Il a effectué ses deux premières années de licence à l'Université Joseph Fourier Valence en Chimie/Biologie de 2013 et 2015, aujourd’hui Département des Sciences Drôme Ardèche. Il a répondu à quelques questions sur son parcours.
Qui êtes-vous et d'où venez-vous ?
Je m’appelle Léon Escomel et je viens de Mars, un petit village en Ardèche du Nord.
 
 Dans quels collège et lycée avez-vous fait vos études ?
J’ai suivi ma scolarité au collège de Saint-Agrève, en Nord-Ardèche et au lycée au Cheylard, en Ardèche dans la vallée de l'Eyrieux.
 
Quel a été votre parcours universitaire ?
J’ai effectué deux premières années de licence à l'Université Joseph Fourier Valence en Chimie/Biologie en 2013 et 2014 (aujourd’hui Département des Sciences Drôme Ardèche). Je suis ensuite entré à l'ENS, École Normale Supérieure de Lyon sur le second concours en septembre 2015. J’ai intégré l'école en tant que normalien.

A la suite de l'obtention de ce concours, j'ai suivi un parcours de 4 ans à l'ENS de Lyon en licence 3 Sciences de la Matière (option Chimie) validée en 2016 et en Master 1 et 2 Sciences de la Matière (option Chimie) validés en 2018. Mon Master 2 s’est orienté vers la recherche. J'ai axé ma quatrième année d'école sous forme d'un projet long de recherches avec deux stages de recherche effectués en laboratoire de Chimie : un premier stage chez Sally Brooker en Nouvelle Zélande (à Dunedin) sur les systèmes de Spin Crossover et un second stage de recherches chez Clément Camp à Villeurbanne sur les complexes hétérobimétalliques.

J’ai enchaîné par un doctorat de 2019 à 2022 à Villeurbanne au laboratoire CP2M (Catalyse, Polymérisation, Procédés et Matériaux) encadré par Dr. Clément Camp et Dr. Chloé Thieuleux. Mon sujet était le suivant : "Conception et réactivité de complexes hétérobimetalliques Aluminium/Iridium homogènes et supportés pour de la catalyse coopérative". J’ai soutenu mon doctorat le 18 octobre 2022. Mon doctorat m’a été décerné par l'université de Lyon 1.
 
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis post-doctorant au Laboratoire de Chimie de Coordination (LCC) de Toulouse dans l'équipe d'Antoine Simonneau.
 
Qu’avez-vous apprécié de votre passage au DSDA à Valence ?
J’ai apprécié la convivialité, nous étions de petites promotions. Tout le monde se connaissait, nous n’étions pas seulement des numéros. J’ai aussi apprécié la qualité des cours de chimie dispensés.
 
Avez-vous une anecdote ou un souvenir à nous rapporter concernant vos années à Valence ?
Je me souviens de Mme et M. Pagis qui étaient capables de retenir quasiment tous les prénoms de chaque étudiant dès les premiers cours et de les reconnaître chacun en amphithéâtre (impressionnant).
 
Avez-vous un conseil à donner aux futurs étudiants du DSDA ?
Profitez de la taille humaine et petite de l'antenne de Valence pour pouvoir interagir plus facilement avec les enseignants et entre vous. C'est un privilège énorme par rapport aux grandes universités.
Ne vous laissez pas influencer par les autres collègues autour de vous qui peuvent avoir des motivations différentes que les vôtres (vous voulez continuer en chimie par exemple alors que d'autres vont probablement se réorienter).
Je vous encourage ainsi à ne pas vous comparer les uns les autres mais plutôt à vous examiner vous-même et à vous encourager mutuellement (notamment lors des travaux en groupe).
Profitez aussi d'apprendre à réviser et travailler en autonomie tout en ayant des moments de détente.
Mis à jour le  30 août 2024