Témoignage de Julie Miraton, étudiante en STAPS et sportive en aviron

le  2 juin 2025
Qui êtes-vous et d'où venez-vous ?
Je m'appelle Julie Miraton, j’ai 20 ans et j’habite à Valence. J’ai débuté mes études au collège Paul Valéry à Valence pendant lesquelles j’ai découvert ma passion pour l’aviron à la suite d'une initiation. Puis j’ai obtenu mon baccalauréat spécialités Maths et Physique chimie au lycée polyvalent Algoud-Laffemas à Valence.
 
Où faites-vous vos études ?
Depuis le baccalauréat, je suis étudiante en licence STAPS au DSDA de Valence et je finis actuellement ma 2ème année en option entraînement sportif.
 
Quel sport pratiquez-vous ?
Je pratique l’aviron. L’aviron est un sport nautique de glisse où les rameurs propulsent leur bateau en tirant sur les avirons (rames), assis sur un siège coulissant. Ce dernier se pratique en couple (deux avirons par rameur) ou en pointe (un aviron par rameur), seul ou en équipage (à 2, 4, 4 avec barreur et huit avec barreur). Ce sport développe l’endurance, la coordination et la force, tout en sollicitant l’ensemble du corps.
 
Comment conjuguez-vous études et sport à l'extérieur ?
Grâce à mes études dans le sport, j’arrive assez bien à conjuguer sport extérieur et études. La licence nous laisse beaucoup de temps libre et nous laisse gérer des cours à distance comme nous le souhaitons. J’ai donc réussi à m’organiser assez facilement pour suivre mes cours numériques à distance, principalement pendant mes temps libres en journée, ce qui m’a permis de garder mes soirées et week-ends disponibles pour les entraînements et compétitions (6 entraînements/semaine soit 13h/semaine).
En plus de cela, j’encadre des adultes de tous âges dans mon club d’aviron 5h par semaine.
Malheureusement n’étant pas sur les listes ministérielles, je ne bénéficie pas du statut de sportive de haut niveau en aviron. Si je l’étais, cela me permettrait de m’alléger de quelques matières, afin de pouvoir davantage me consacrer à ma pratique sportive. Car, il est vrai que lorsque l'on choisit le cursus STAPS, il faut accepter d’avoir une grosse charge à la fois physique et mentale. Nous devons concilier notre sport extérieur, les sports imposés par STAPS et la charge de travail des études.
 
Comment se passent vos études en STAPS (contenu, cours que vous appréciez, difficultés...) ?
Pour l’instant, mes études en STAPS se passent pour le mieux. J’ai validé ma première année et je suis en attente des résultats de ma deuxième année. Ce sont des études qui me passionnent réellement, surtout dans ma filière entraînement sportif, où nous voyons les aspects de la musculation, de la nutrition et du sommeil sur la performance. Contrairement à ce que l’on peut penser, il y a beaucoup de sciences comme la physiologie, la biologie, les neurosciences, la biomécanique qui sont très intéressantes mais assez compliquées.
Mon problème principal en entrant en STAPS a été de choisir un sport où j’étais censée être spécialiste (le sport pratiqué en compétition) pour le garder jusqu’à la fin de la licence. Or, l’aviron ne fait pas partie des sports proposés à Valence. J’ai donc dû m’adapter et me spécialiser dans un autre sport. Mon choix s’est tourné vers l’escalade qui fut le plus judicieux par rapport à mes aptitudes physiques. C’est un sport complet comme l’aviron où la coordination et le fonctionnement de tous les muscles du corps sont nécessaires.
Je dois malheureusement beaucoup m’entraîner en escalade en supplément de mes entraînements d’aviron, pour atteindre le niveau de performance demandé en STAPS.
Publié le  2 juin 2025
Mis à jour le  3 juin 2025